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Après un vol balistique de 5 minutes lundi sous le vent de la bise, et un atterrissage à l’attéro de secours (j’étais tellement bas sur la forêt que j’avais commencé à choisir un arbre pour me poser dessus…), j’ai pu me libérer mercredi après-midi pour aller voler. La situation météo prévue était complexe. Une atmosphère assez instable en matinée, puis rapide arrivée d’un front chaud par l’ouest avec des cirrus et une stabilisation de la masse d’air.

Alors que lors d’une journée classique les thermiques s’améliorent au fil des heures, il fallait s’attendre ici au contraire, et ainsi voler assez vite au début du vol, puis de plus en plus ralentir. Mon plan était de voler en direction du sud-ouest jusqu’à Vesancy, puis de faire demi-tour et de continuer le plus loin possible en direction du nord-est.

On s’est retrouvé à plusieurs à la Bosse vers midi, et j’ai décollé le premier parce que je n’arrivait pas à patienter. La « pompe à couillon » de la Bosse était là, et j’ai rapidement pu monter à 1200m. Avant de décoller, je m’étais dit que j’attendrais les autres au  sommet du thermique pour partir à plusieurs, ce qui facilite bien les choses. Mais une fois en haut, je n’avais qu’une envie, c’était de partir plus loin, et j’y suis allé.

 

Arrivé au niveau de la Barillette, les voiles nuageux sont déjà bien denses, et les cumulus rares. Mais malgré la brume en plaine, les thermiques étaient bien présents.

Vesancy est tout proche, juste derrière la seconde crête. Les thermiques sont assez turbulents, j’ai eu plusieurs fermetures, mais sans conséquences.

J’ai atteint Vesancy en France et ses belles combles orientée au sud-ouest. Les thermiques commençaient à faiblir, malgré un voile nuageux quasi absent; c’était l’effet de l’advection chaude. C’était le moment de faire demi-tour pour ne pas être à plus de 30 km de chez moi (limite fixée par l’état français à cause de la COVID si jamais je me pose en France). Feu direction la Dôle!

De retour à St-Cergue j’ai retrouvé les autres parapentistes. Tous les cumulus avaient disparus, et les thermiques étaient de plus en plus faible.

La prochaine étapes était délicate. Il fallait traverser le haut plateau entre Bassin et St-George. Les thermiques y sont difficiles à trouver et souvent faibles; il faut faire le plein d’altitude avant de se lancer.

La premier passage difficile était passé: vraiment pas facile, tout en finesse dans de petites bulles qui dérivaient dans la brise.

Départ en direction de St-George, pas très haut… Au pire je me poserai chez moi.

Un thermique salvateur m’a hissé à 1800 m et m’a permis de manger un Farmer et de boire un peu. J’ai continuer direction St-George que l’on voit au deuxième plan à droite.

Cette fois le crux était derrière. J’ai trouvé un bon thermique juste à côté de chez mois sur le Mt Chaubert. C’est chaque fois spécial de cercler au-dessus de ma maison!

Je ne vois plus de parapente en l’air, je continue seul.

Montricher est passé, direction les falaises bien exposées au soleil du Chatel.

J’ai décidé d’essayer de rentrer par la Vallée de Joux.

Mal m’en a pris, je n’ai trouvé aucun thermique, mais au contraire un vent descendant qui m’a fait posé à L’Abbaye.

Un super vol, bien technique, idéal pour se dérouiller!

Ici le lien sur la trace du vol: XContest.org

 

Situation générale